Source Aps 13 Décembre 2018
Algérie-Egypte: un accord pour redynamiser le conseil d'affaire bilatéral
LE CAIRE - L'Algérie et l'Egypte ont signé jeudi au Caire un accord de coopération visant à redynamiser le conseil d'affaire algéro-égyptien, resté inactif depuis 2002.
L'accord a été signé, pour la partie algérienne, par le président de la chambre de commerce et d'industrie (CACI), Mohamed El Aïd Benamor, et, pour la partie égyptienne, par le président de l'Union des chambres de commerce égyptiennes, Ahmed El Ouakil, lors d'un forum d'hommes d'affaires algéro-égyptien tenu en marge de la 1ère Foire du commerce intra-africain organisé (IATF) du 11 au 17 décembre dans la capitale égyptienne.
Dans son allocution à ce forum bilatéral, M. Benamor a invité la centaine d’hommes d'affaires et opérateurs algériens et égyptiens, présents à cette rencontre, à intensifier leurs échanges dans le but de nouer des partenariats mutuellement bénéfiques.
Relevant l'importance du potentiel économique des deux pays, il a estimé que les opportunités d'affaires étaient nombreuses pour les hommes d'affaires algériens et égyptiens, et ce, tant en Algérie qu'en Egypte.
Condor: signature au Caire de quatre accords de commercialisation
LE CAIRE - Le groupe algérien Condor a signé au Caire des accords avec quatre entreprises égyptiennes pour la commercialisation de ses produits sur le marché égyptien ainsi que dans d'autres pays du Moyen-Orient.
La cérémonie de signature s'est tenue en marge de la 1ère Foire commerciale inter-africaine (IATF-2018) qui se tient du 11 au 17 décembre dans la capitale égyptienne.
Les documents ont été signés par le P-dg de Condor, Abdelmalek Benhamadi, et les représentants des sociétés égyptiennes "Rajamec", "Fresh", "Speed Tech" et "PDC", en présence du ministre du Commerce, Said Djellab, et de l’ambassadeur d’Algérie en Egypte, Nadir Larbaoui.
Les accords signés avec les entreprises égyptiennes "Ramajec" et "Fresh" portent sur la distribution en Egypte des produits électroménagers fabriqués par Condor (machines à laver et réfrigérateurs essentiellement).
Quant aux contrats conclus avec les sociétés "Speed Tech" et "PDC", ils portent sur la commercialisation des téléphones mobiles de Condor non seulement en Egypte mais aussi dans les autres pays de la région du Moyen-Orient.
Source Aps 12 Décembre 2018
Commerce : l'Algérie s'engage à concrétiser tout projet de développement en Afrique
LE CAIRE- Le ministre du Commerce, Said Djellab, a rappelé mercredi au Caire l’engagement de l’Algérie dans la concrétisation de tout projet visant la contribution effective dans le développement socio-économique de l’Afrique.
Lors de son allocution aux travaux de la 7ème réunion des ministres du commerce de l’Union africaine (UA), qui se tient mercredi et jeudi dans la capitale égyptienne, M. Djellab a déclaré à ses homologues que "vous pouvez compter sur la délégation de mon pays qui est entièrement disposée à s’associer à tout consensus permettant la finalisation des instruments permettant la mise en pratique des textes fondateurs de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAF)".
A ce propos, il a soutenu que les intenses réunions des institutions de la ZLECAF, organisées tout au long de l'année 2018, "ont permis, certes, de réaliser des avancées considérables mais, plus important, de mettre le doigt sur ce qui nous sépare de l’atteinte des résultats escomptés".
Selon le ministre, il incombe à l’ensemble des pays africains de régler les questions restées en suspens et présentées par les négociateurs.
"Il est clair que nous sommes venus participer à cette réunion animés d’une volonté inébranlable à la mesure de l’intérêt porté par nos Chefs d’Etat et de Gouvernement à nos délibérations et à leurs attentes", a-t-il ajouté, estimant que cela permettait de croire que l’aboutissement de la première phase du long processus des négociations "est à la portée des pays membres".
Pour lui, la présence des ministres de l’ensemble des pays membres de l’UA à cette réunion confirme leur volonté commune d’aller vers le renforcement d’un commerce intra-africain basé sur la complémentarité et orienté vers un objectif commun consistant à réaliser la prospérité et le développement de leurs économies respectives.
M.Djellab a, par ailleurs, exhorté les délégués, membres du Forum de négociation de la ZLECAF, à consentir plus d’efforts pour finaliser les travaux sur les questions en suspens, particulièrement celles ayant trait aux règles d’origine, et ce, compte tenu du fait de leur importance et de leur caractère primordial dans l’établissement de la ZLECAF, favorable à un échange préférentiel des biens et services entre les pays africains.
Début des travaux de la réunion des ministres africains du Commerce au Caire
Il a, en outre, expliqué que les travaux de cette réunion portent notamment sur l’examen des recommandations issues des résultats des travaux du Forum de négociation ainsi que de la réunion des hauts fonctionnaires, relatives notamment aux modalités d’accès aux marchés des marchandises et des services.
Pour rappel, cette réunion des ministres africains du Commerce se tient en marge de la 1ère édition de la Foire commerciale intra-africaine, organisée du 11 au 17 décembre au Caire, qui regroupe 1.200 entreprises des pays africains dont 38 entreprises algériennes.
Cette foire a pour but de stimuler le commerce intra-africain et soutenir la mise en oeuvre de la ZLECAF dont l'accord avait été signé en mars 2018 par 44 chefs d’Etat et de gouvernement africains lors du sommet extraordinaire de l’UA à Kigali (Rwanda).
La décision d'établir la ZLECAF avait été adoptée en 2012 lors de la 18ème session ordinaire de l'Assemblée des chefs d'Etats et de gouvernement de l'UA, tandis que les négociations sur la ZLECA au sein de l'UA avaient débuté en 2015.
Cette zone a pour but de constituer un marché unique pour les biens et services au niveau du continent en assurant la libre-circulation des activités et des investissements. Ce qui devrait permettre, selon l'UA, d'accélérer la mise en place de l'Union douanière africaine.
Une Zone de libre-échange africaine tributaire du développement de l'industrie
LE CAIRE - La création d'une Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) passe par la promotion d’une main d’œuvre qualifiée notamment dans le secteur industriel, et le renforcement des infrastructures de base comme les autoroutes, ont affirmé mercredi au Caire de hauts responsables africains et onusiens.
S’exprimant lors des travaux de la 7ème réunion des ministres africains du Commerce, qui se tient mercredi et jeudi dans la capitale égyptienne en présence du ministre du Commerce, Said Djellab, les participants ont également souligné l’impératif d’assouplir les procédures relatives à l’activité commerciale entre les pays africains.
A cet effet, le Commissaire au commerce et à l’industrie de l’Union africaine (UA, Albert Muchanga, a appelé les pays africains à échanger leur savoir-faire dans le but de développer leur productivité et de mettre à profit leur potentiel en ressources humaines.
Pour lui, la ZLECAF contribuera significativement à une réelle transformation locale des ressources naturelles africaines et la création de chaînes de valeur favorables à la promotion de l’emploi et de richesses.
Pour sa part, le représentant des Communautés économiques régionales africaines a mis l’accent sur l’importance de la formation pour permettre l’émergence d’une génération de main d'oeuvre qualifiée à même de lancer une "industrie afro-africaine". Pour lui, l’autre condition sine qua non pour la concrétisation du projet de cette zone est le développement des chaînes de logistique en priorisant le transport aérien et ferroviaire.
Il a, dans ce contexte, appelé les Etats africains n’ayant pas encore signé l’accord de mise en œuvre de la ZLECAF à le faire dans les plus brefs délais afin de rendre opérationnel ce futur marché continental, rappelant que 13 pays l'avaient ratifié contre 22 autres retardataires.
De son côté, le représentant de La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a tenu à rassurer les pays africains encore "réticents" vis-à-vis de la ZLECAF par crainte pour leurs économies "fragiles", en affirmant que ce futur marché commun allait, au contraire, renforcer leur potentiel économique et contribuer à l’amélioration du niveau de vie de leurs populations.
Commerce : l'Algérie s'engage à concrétiser tout projet de développement en Afrique
Il a, dans ce sens, suggéré la levée des mesures protectionnistes susceptibles de freiner la mise en œuvre de cette zone ou de la rendre impossible, précisant que le démantèlement tarifaire permettrait le renforcement des échanges commerciaux intra-africains.
De son côté, la ministre du Commerce de l’Ouganda, Amelia Kymbadde, a affirmé que les gouvernements africains étaient réellement mobilisés pour la concrétisation de la ZLECAF, relevant que de nombreuses actions ont d’ores et déjà été menées dans cet objectif commun.
Dans ce sens, elle a soutenu qu'il était temps pour les Africains de profiter eux-mêmes et de façon optimale de leurs richesses naturelles et de subvenir aux besoins vitaux et urgents de leurs peuples notamment des jeunes. Dans son intervention, le ministre du Commerce, Said Djellab, a rappelé l’engagement de l’Algérie dans la concrétisation de tout projet visant la contribution effective dans le développement socio-économique de l’Afrique.
Il a aussi soutenu que les intenses réunions des institutions de la ZLECAF, organisées tout au long de l'année 2018, ont permis, certes, de réaliser des avancées considérables mais, plus important, "de mettre le doigt sur ce qui nous sépare de l’atteinte des résultats escomptés". Selon le ministre, il incombe à l’ensemble des pays africains de régler les questions restées en suspens et présentées par les négociateurs.
"Il est clair que nous sommes venus participer à cette réunion animés d’une volonté inébranlable à la mesure de l’intérêt porté par nos Chefs d’Etat et de Gouvernement à nos délibérations et à leurs attentes", a-t-il ajouté, estimant que cela permettait de croire que l’aboutissement de la première phase du long processus des négociations "est à la portée des pays membres".
Pour lui, la présence des ministres de l’ensemble des pays membres de l’UA à cette réunion confirme leur volonté commune d’aller vers le renforcement d’un commerce intra-africain basé sur la complémentarité et orienté vers un objectif commun consistant à réaliser la prospérité et le développement de leurs économies respectives.
Foire commerciale intra-africaine : les entreprises algériennes confiantes en leurs capacités
M. Djellab a, par ailleurs, exhorté les délégués, membres du Forum de négociation de la ZLECAF, à consentir plus d’efforts pour finaliser les travaux sur les questions en suspens, particulièrement celles ayant trait aux règles d’origine, et ce, compte tenu du fait de leur importance et de leur caractère primordial dans l’établissement de la ZLECAF, favorable à un échange préférentiel des biens et services entre les pays africains.
La 7ème réunion des ministres du Commerce de l’UA se tient en marge de la 1ère édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF-2018), ouverte mardi dernier au Caire, en présence notamment d’une quarantaine d’entreprises algériennes activant dans divers secteurs hors hydrocarbures.